Le 77 Avenue de Ségur aujourd'hui

En 2003, un ravalement de l'ensemble des façades donnant sur rue, côté Avenue de Ségur et côté Avenue de Suffren a été entrepris. Puis, entre 2010 et 2012, une rénovation intérieure dubâtiment.

Une vue de la salle du Conseil d'administration et de sa fresque réalisée en 1949 par le mineur Terles en toile marouflée	Vue de l'entrée du 77 avenue de Ségur

L'histoire du 77 avenue de Ségur jusqu'à nos jours est ponctuée par la succession des diverses réformes intervenues depuis 1946 pour tenir compte de l'évolution démographique du régime minier et de la récession minière.

Parmi ces réformes, on peut citer celle prévue au décret n° 92-1354 du 24 décembre 1992 qui a modifié le décret fondateur du 27 novembre 1946 afin d'introduire des mesures de rationalisation de la gestion administrative et financière et un réaménagement des prestations vieillesse et d'invalidité.

Egalement emblématique, la réforme réalisée par le décret du 2 novembre 2004 marque un tournant dans l'histoire de la CANSSM puisqu'elle substitue aux 3 échelons de la construction pyramidale du régime minier Caisse Nationale, Unions régionales et Sociétés

de secours minières une organisation à seulement 2 niveaux : CANSSM et CARMI, étape préalable à la fusion en un seul organisme que nous connaissons aujourd'hui.

Le décret de 2004 a prévu en outre le transfert, au 1er mai 2005, à la Caisse des dépôts et consignations, de la gestion de l'assurance vieillesse-invalidité des mineurs et le personnel de la Caisse autonome nationale.

Les services de la Retraite des Mines de la CDC sont demeurés jusqu'en 2010 au 77 avenue de Ségur, avant de rejoindre de nouveaux locaux, quai de la Gare, dans le 13eme arrondissement.

Certains étages qu'ils ont libérés sont aujourd'hui loués à des sociétés extérieures ou à des organismes bien connus du régime minier comme l'Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale (EN3S) et l'Institut des Hautes Etudes de Protection Sociale (IHEPS).