Quelques vue du chantier de surélévation côté Avenue de Suffren

Le problème des cuisines et de la restauration

Comme on l'a dit, à l'origine le 6° étage sur rue devait abriter la restauration et les cuisines.

Une étude plus approfondie avait permis de constater que le projet ne laissait qu'une place insuffisante aux locaux destinés à la cuisine et à la réserve et ne permettait pas de servir tous les repas en un seul service (350 à 400 personnes). Provisoirement une cantine fut installée côté 77 Ségur, au second étage, non loin de l'appartement du Directeur...

Finalement, la solution définitive fut trouvée par l'acquisition d'un petit hôtel particulier situé 59 et 59 bis avenue de Ségur destiné à accueillir le réfectoire et les services sociaux ainsi que la bibliothèque du personnel et une coopérative.

L'édification concomitante de l'immeuble sur cour

Le bâtiment sur cour orienté parallèlement à l'avenue de Suffren ne comportait jadis qu'un rez-de-chaussée destiné à servir de garage et d'atelier de réparation et un étage insonorisé où devait être installé le service de mécanographie pour la constitution des dossiers de pension.
Après de nombreuses démarches effectuées auprès de la Préfecture, la CANSSM fut exceptionnellement autorisée à produire une demande de dérogation, dite demande de tolérance, afin de déroger en ce qui concerne la hauteur du bâtiment au plan d'aménagement général de la ville de Paris.
Finalement, le conseil d'administration approuvait le 18 novembre 1947 un projet de construction de 4 étages supplémentaires se rajoutant à la vaste salle insonorisée du service de mécanographie prévue au 1er étage.

Vue du chantier dans la cour	Vue du bâtiment sur cour aujourd'hui