► Une servitude non aedificandi
La façade avenue Montaigne est située sur un terrain frappé d'une servitude non aedificandi.
Au-devant des immeubles régulièrement alignés, soumis à une servitude non aedificandi, il est donc impossible de construire quoi que ce soit (terrasse couverte...).
► Une servitude non altius tollendi
Une servitude non altius tollendi à la cote de 60,61 mètres a été concédée à titre perpétuel et réciproque sur plusieurs parcelles dont celle du 21 avenue Montaigne, dans un acte daté du 30 septembre 1998 reçu par Me KUBISA, notaire à PARIS. Cette servitude consiste en l'interdiction de bâtir en élévation au-delà de la cote 60,61 mètres. Mais elle n'a que peu d'effets, la hauteur de l'immeuble actuel étant bien moindre.
► Une inscription au titre des monuments historiques
La devanture et le bas-relief placé au-dessus du bar du restaurant situé au rez-de-chaussée de l'Immeuble ont été inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté de classement en date du 15 novembre 1994 publié au 1er bureau des hypothèques de PARIS le 27 janvier 1995 (volume 1995 P numéro 340).
L'entrée du restaurant avenue Montaigne |
La salle du restaurant |
Au cours des années, la CANSSM essaiera d'avoir en permanence une gestion dynamique de cet immeuble de prestige et recherchera constamment des locataires adaptés aux activités environnantes.
Le milieu de la mode est par essence la clientèle captive de l'avenue Montaigne. Des sociétés comme Jean-Louis Scherrer ou l'agence de mannequins Elite y occuperont certains étages, tout comme des holdings de grandes sociétés de luxe.
Lors de la grande tempête du 26 décembre 1999, la toiture de l'immeuble est emportée. Au cours des années 2000 et 2001, la CANSSM lancera donc une campagne de travaux sur les parties communes consistant, non seulement à remplacer la toiture, mais aussi à refaire l'ensemble de la décoration du hall et de la cage d'escalier.
Alors que l'ensemble de l'immeuble possède un usage commercial ou de bureaux, le 5ème étage est destiné à l'habitation.
Il fut loué par un particulier qui prit également à bail la moitié des chambres de service du 6ème étage afin de les restructurer et de les réunir par un escalier intérieur au 5ème étage, formant ainsi un duplex exceptionnel de plus de 420 m².
En 2006, profitant de la libération du 3ème étage, l'Hôtel Plaza le loua pour y créer une suite somptueuse avec vue directe sur la Tour Eiffel.
Afin de participer au financement des retraites de ses affiliés, la Caisse des Mines a dû procéder le 23 décembre 2009 à la cession de cet immeuble qui aura été l'un des fleurons de son patrimoine de rapport parisien pendant plus de soixante ans.
