La CARMI du Centre-Ouest a été intégrée à la Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines (CANSSM) à compter du 1er septembre 2011 en application du décret n° 2011-1034 du 30 août 2011.
Elle est ainsi devenue une Direction régionale de la Caisse autonome nationale.
Mais elle résultait elle-même, précédemment, de la fusion par arrêté du 18 janvier 2011, de 2 Caisses régionales : la CARMI du Centre et la CARMI de l'Ouest.
La Région Centre tout d'abord.
Si le découpage géographique lui confère une vaste zone partant d'Eure-et-Loir pour descendre jusqu'au Cantal, son siège était basé à Saint-Etienne dans les locaux de l'ancienne Union Régionale du Centre.
Historiquement, le bassin houiller de la Loire est effectivement l'un des premiers à être exploité en France. On retrouve des traces de cette exploitation dès le XIIIe siècle. Avant la Révolution Française, il produit déjà 150 000 tonnes de charbon par an et à l'aube de la Révolution Industrielle, dans les années 1820/1830, il fournit plus de la moitié du charbon français pour franchir le cap du million de tonnes en 1836.
Il faut dire que l'affleurement de la roche est perceptible en de nombreux endroits sur une bande de 50 Km de long et de 5 Km de large dans un axe sud-ouest nord-est traversant les communes de Firminy, La Tallaudière, Roche-la-Molière, La Ricamarie ou encore Rive-de-Gier et, bien sûr, Saint-Etienne.
L'importance du bassin a favorisé les demandes de concession. On en dénombre près de 65 en 1812 lors des opérations de cartographie du sous-sol réalisées par Louis-Antoine BEAUNIER.
A partir des années 1830 des fusions s'opèrent pour valoriser le capital des investisseurs, mais aussi pour permettre l'acquisition d'équipements coûteux indispensables au pompage des eaux souterraines. Les banques Suisses, Lyonnaises et Parisiennes deviennent les principaux actionnaires de ces sociétés.
Ainsi, en 1837 la Compagnie des mines Rive-de-Gier fusionne avec 4 autres compagnies locales pour donner naissance à la Compagnie Générale des Mines de la Loire. Elle-même fusionnera en 1845 avec la Compagnie des Houillères de Saint-Etienne pour créer la Compagnie des Mines de la Loire qui va rapidement acquérir une situation de quasi-monopole, contrôlant jusqu'à 85% de la production du bassin.
Après de multiples grèves (34 en moins de 10 ans), la Compagnie sera dissoute et fractionnée en 4 nouvelles sociétés par NapoléonIII.
Mais les dangers sont là, insidieux et dévastateurs. Les explosions souterraines se multiplient à partir des années 1860. Elles feront des milliers de morts dans tout le bassin.
En 1866, Michel RONDET, mineur à la Compagnie Montrambert qui deviendra plus tard le secrétaire fédéral de la Fédération Nationale des Mineurs, fonde la société de secours mutuels « La Fraternelle des mineurs », une société de prévoyance.
Les sociétés de secours mutuels vont se structurer sur chaque exploitation (Firminy, Villars, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Chazotte ...), mais leur équilibre financier est parfois précaire jusqu'à ce que la loi du 29 juin 1894 rende obligatoire la contribution patronale.
Il existe 11 sociétés de secours mutuels sur ce bassin lorsque l'arrêté du 5 mars 1947 réorganisant les circonscriptions du régime minier, les intègre à la désormais Société de Secours Minière (SSM) de la Loire.
En franchissant les sinueux monts du Forez pour gagner l'Auvergne, d'autres bassins miniers recouvrent la région.
Elle est ainsi devenue une Direction régionale de la Caisse autonome nationale.
Mais elle résultait elle-même, précédemment, de la fusion par arrêté du 18 janvier 2011, de 2 Caisses régionales : la CARMI du Centre et la CARMI de l'Ouest.
La Région Centre tout d'abord.
Si le découpage géographique lui confère une vaste zone partant d'Eure-et-Loir pour descendre jusqu'au Cantal, son siège était basé à Saint-Etienne dans les locaux de l'ancienne Union Régionale du Centre.
Historiquement, le bassin houiller de la Loire est effectivement l'un des premiers à être exploité en France. On retrouve des traces de cette exploitation dès le XIIIe siècle. Avant la Révolution Française, il produit déjà 150 000 tonnes de charbon par an et à l'aube de la Révolution Industrielle, dans les années 1820/1830, il fournit plus de la moitié du charbon français pour franchir le cap du million de tonnes en 1836.
Il faut dire que l'affleurement de la roche est perceptible en de nombreux endroits sur une bande de 50 Km de long et de 5 Km de large dans un axe sud-ouest nord-est traversant les communes de Firminy, La Tallaudière, Roche-la-Molière, La Ricamarie ou encore Rive-de-Gier et, bien sûr, Saint-Etienne.
L'importance du bassin a favorisé les demandes de concession. On en dénombre près de 65 en 1812 lors des opérations de cartographie du sous-sol réalisées par Louis-Antoine BEAUNIER.
A partir des années 1830 des fusions s'opèrent pour valoriser le capital des investisseurs, mais aussi pour permettre l'acquisition d'équipements coûteux indispensables au pompage des eaux souterraines. Les banques Suisses, Lyonnaises et Parisiennes deviennent les principaux actionnaires de ces sociétés.
Ainsi, en 1837 la Compagnie des mines Rive-de-Gier fusionne avec 4 autres compagnies locales pour donner naissance à la Compagnie Générale des Mines de la Loire. Elle-même fusionnera en 1845 avec la Compagnie des Houillères de Saint-Etienne pour créer la Compagnie des Mines de la Loire qui va rapidement acquérir une situation de quasi-monopole, contrôlant jusqu'à 85% de la production du bassin.
Après de multiples grèves (34 en moins de 10 ans), la Compagnie sera dissoute et fractionnée en 4 nouvelles sociétés par NapoléonIII.
Mais les dangers sont là, insidieux et dévastateurs. Les explosions souterraines se multiplient à partir des années 1860. Elles feront des milliers de morts dans tout le bassin.
En 1866, Michel RONDET, mineur à la Compagnie Montrambert qui deviendra plus tard le secrétaire fédéral de la Fédération Nationale des Mineurs, fonde la société de secours mutuels « La Fraternelle des mineurs », une société de prévoyance.
Les sociétés de secours mutuels vont se structurer sur chaque exploitation (Firminy, Villars, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Chazotte ...), mais leur équilibre financier est parfois précaire jusqu'à ce que la loi du 29 juin 1894 rende obligatoire la contribution patronale.
Il existe 11 sociétés de secours mutuels sur ce bassin lorsque l'arrêté du 5 mars 1947 réorganisant les circonscriptions du régime minier, les intègre à la désormais Société de Secours Minière (SSM) de la Loire.
En franchissant les sinueux monts du Forez pour gagner l'Auvergne, d'autres bassins miniers recouvrent la région.
Coincé entre le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire, le bassin de Brassac-les-Mines est exploité depuis le XVIIe siècle. Il comprend également les communes de La Combelle, Charbonnier, Frugères ou encore Sainte-Florine.
Deux sociétés de secours mutuels vont apparaître : la Société des Houillères de la Haute-Loire basée à Sainte-Florine et la Société La Combelle et Charbonnier située à La Combelle. L'arrêté du 5 mars 1947 les regroupe dans la nouvelle Société de Secours Minière de Brassac.
De l'autre côté de la Chaîne des Puys aux limites de la Corrèze, un bassin long de 4 Km passe par la commune de Messeix. Orienté nord-sud, il est constitué d'Anthracite et fait partie du « Grand Sillon Houiller » qui sépare la partie orientale volcanique du massif central au secteur occidental, non-volcanique.
