Les murs de l'Hôtel Prince de Galles sont alors mis en vente dans le cadre d'un appel d'offres organisé par l'entremise d'ATISREAL.

Mieux-disant de tous les candidats qui ont remis une offre, l'exploitant est le lauréat de cette consultation. Le 26 septembre 2008, l'acte de vente est signé. La presse évoque alors la vente du Prince de Galles comme « la transaction la plus prestigieuse de l'année ».

Le nouveau propriétaire réunit ainsi murs et fonds et peut investir dans la rénovation de l'établissement qu'il entend bien confronter directement avec les Palaces de la capitale.

Rappelons que cette catégorie d'hôtels a été instaurée par le secrétariat d'État au Tourisme en 2010, afin de mettre en avant parmi les hôtels 5 étoiles « l'excellence et la perfection, le luxe et l'intemporalité ».

Ce sont près de 40 critères techniques objectifs qui sont à respecter. Par ailleurs, s'y ajoute l'avis d'un comité composé de 5 sages concernant les critères d'excellence, qui, eux, sont subjectifs. Des éléments comme l'esthétique de l'hôtel, le lieu ou son intérêt patrimonial sont pris en compte.

Un délai de cinq ans doit également être observé avant de pouvoir prétendre au titre de Palace.

Ainsi, après deux ans de gros travaux de restauration et de rénovation, l'hôtel a ré- ouvert ses portes le 16 mai 2013.

Il dispose désormais de 115 chambres et 44 suites, un lobby et un espace bien- être. Au 7ème étage, deux superbes suites royales ont été aménagées .

Les critiques sont dithyrambiques sur sa métamorphose : alliance réussie entre modernisme et art déco des années 30, sans oublier l'univers dédié à la gastronomie avec son restaurant (« la Scène »), signature de l'hôtel et son bar (« Les Heures »).

Le nouveau propriétaire l'inscrit sous la marque « The Luxury Collection de Starwood » qui constitue un ensemble d'hôtels et de complexes touristiques synonyme de luxe et de prestige.

Le bronzier d'art Delisle a dessiné le lustre du lobby
à partir d'une archive de 1929.