HISTOIRE DU QUARTIER
En 1809 ce quartier est occupé par l'abattoir de Grenelle qui avait été construit par l'architecte Gisors.
Il s'étendait au sud de la rue Pérignon, s'étendait jusqu'à la rue Barthélémy, et d'est en ouest, de la rue Bellart (plus longue à l'époque d'une trentaine de mètres récupérés par l'avenue de Suffren lors de son Prolongement au sud) aux avenues de Saxe et Breteuil.
L'abattoir au bord de la place de Breteuil
Il fait partie des cinq premiers abattoirs dont la construction fut décidée sous Napoléon 1er ; auparavant les bêtes étaient menées sur pied directement dans les boucheries, et y étaient abattues sur place, dans d'horribles conditions.
L'abattoir fut désaffecté en 1887 après la mise en service de l'abattoir de Vaugirard, plus moderne et performant.
Le décret d'utilité publique des avenues de Ségur et de Suffren est promulgué le 31 juillet 1867, c'est-à-dire à une époque relativement tardive par rapport à la plupart des percées entreprises par le Baron Haussmann.
C'est le début du processus d'expropriation des terrains pour le percement des voies, mais également le redécoupage du parcellaire de ce quartier.
En ce qui concerne l'ilot compris entre les avenues de Ségur et de Saxe, le boulevard Garibaldi et la rue Pérignon, la comparaison du plan cadastral dit Atlas Vasserot (1810-1836) et du plan parcellaire municipal de Paris (1871-1896) montre un complet remaniement des parcelles.
Sur ce dernier plan, un grand terrain trapézoïdal, non encore loti, est libre le long de l'avenue de Suffren, de l'avenue de Ségur à la rue Pérignon.
Les rues du « Nouveau Breteuil »
La démolition de l'abattoir de Vaugirard entraina une vaste opération immobilière de prestige, dénommée Le Nouveau Breteuil par la réclame de l'époque, avec l'ouverture de quatre rues en 1900, la construction de beaux immeubles de style haussmannien entre 1903 et 1906 et l'édification de la fontaine de Grenelle.
En effet, à la suite d'une épidémie de Choléra, l'ingénieur Louis-Georges Mulot, aidé de François Arago, y réalisa le 1er forage d'un puits artésien dans Paris entre 1833 et 1841.
L'eau fut trouvée à 547 mètres.
En 1809 ce quartier est occupé par l'abattoir de Grenelle qui avait été construit par l'architecte Gisors.
Il s'étendait au sud de la rue Pérignon, s'étendait jusqu'à la rue Barthélémy, et d'est en ouest, de la rue Bellart (plus longue à l'époque d'une trentaine de mètres récupérés par l'avenue de Suffren lors de son Prolongement au sud) aux avenues de Saxe et Breteuil.
L'abattoir au bord de la place de BreteuilIl fait partie des cinq premiers abattoirs dont la construction fut décidée sous Napoléon 1er ; auparavant les bêtes étaient menées sur pied directement dans les boucheries, et y étaient abattues sur place, dans d'horribles conditions.
L'abattoir fut désaffecté en 1887 après la mise en service de l'abattoir de Vaugirard, plus moderne et performant.
Le décret d'utilité publique des avenues de Ségur et de Suffren est promulgué le 31 juillet 1867, c'est-à-dire à une époque relativement tardive par rapport à la plupart des percées entreprises par le Baron Haussmann.
C'est le début du processus d'expropriation des terrains pour le percement des voies, mais également le redécoupage du parcellaire de ce quartier.
En ce qui concerne l'ilot compris entre les avenues de Ségur et de Saxe, le boulevard Garibaldi et la rue Pérignon, la comparaison du plan cadastral dit Atlas Vasserot (1810-1836) et du plan parcellaire municipal de Paris (1871-1896) montre un complet remaniement des parcelles.
Sur ce dernier plan, un grand terrain trapézoïdal, non encore loti, est libre le long de l'avenue de Suffren, de l'avenue de Ségur à la rue Pérignon.
Les rues du « Nouveau Breteuil »
La démolition de l'abattoir de Vaugirard entraina une vaste opération immobilière de prestige, dénommée Le Nouveau Breteuil par la réclame de l'époque, avec l'ouverture de quatre rues en 1900, la construction de beaux immeubles de style haussmannien entre 1903 et 1906 et l'édification de la fontaine de Grenelle.
En effet, à la suite d'une épidémie de Choléra, l'ingénieur Louis-Georges Mulot, aidé de François Arago, y réalisa le 1er forage d'un puits artésien dans Paris entre 1833 et 1841.
L'eau fut trouvée à 547 mètres.
