L'architecte a pleinement joué avec les éléments décoratifs.
Son oeuvre est comme étirée dans un espace tridimensionnel, sans outrance, d'un sobre raffinement.
Les années passent. Monsieur Lafontaine qui habite aussi l'immeuble gère son patrimoine et s'occupe de la location des appartements comportant pour la plupart 4 ou 5 pièces.
A son décès, en 1929, sa veuve, Anasthasie Lafontaine, née Corbeau, conserve le bien avant de s'éteindre à son tour le 2 mai 1945. Le couple n'ayant pas d'enfant, la succession est répartie entre les différents membres de la famille, soit 18 légataires (neveux et nièces).
Par ordonnance du tribunal du 15 juillet 1947, il est procédé à la liquidation et au partage de la succession. L'immeuble 113 rue d'Alésia est une seconde fois mis en adjudication.
Celle-ci intervient le 10 janvier 1948 à 14 H en l'audience des criées, selon de procédé de la vente à la bougie
La mise à rpix a démarrée moyennant la somme de 2 millions de francs. Les feux sont allumés puis s'éteignent les uns après les autres.
Les enchères montent vite et c'est finalement l'avoué mandaté par la Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines (CANSSM) qui fera la meilleure offre à 14 millions de francs.