A la fin du XIXe siècle, plusieurs terrains ne sont pas encore construits.
C'est le cas d'une grande parcelle à l'angle de la rue d'Alésia et de la rue des plantes. Elle porte le numéro 113 et appartient à Madame Louise Camille Parquet qui, après le décès de son mari Charles Parquet, va mettre en vente des lots par divisions successives.
Monsieur Emile Louvel fait ainsi acquisition d'un lot le 19 octobre 1888.
Dans le Même temps, Madame Parquet a vendu d'autres parcelles situées sur l'arrière de ce terrain afin de créer un lotissement traversé par une nouvelle rue : la Villa d'Alésia. C'est là que de petites maisons-ateliers aux façades Art Nouveau et Art Déco seront construites, donnant à ce lieu un charme si particulier.
Monsieur Louvel qui a obtenu un permis le 24 novembre 1888 pour faire construire une petite maison est embauché comme gardien de la Villa d'Alésia.
Son emplacement à l'entrée du lotissement est naturellement stratégique. Ses gages sont supportés par l'ensemble des nouveaux propriétaires de la Villa d'Alésia.
Ce lotissement privé demeure géré, dans un premier temps, par Madame Parquet. Mais rapidement elle se démet de ses fonctions d'administratrice du syndicat et la copropriété s'organise.
Par acte du 14 octobre 1897, Monsieur Louvel fait alors acquisition auprès de Madame Parquet d'un second lot au droit du premier et obtient un nouveau permis de construire le 16 août 1898 pour faire réaliser un magasin donnant directement sur la rue d'Alésia.