Le Régime spécial de la sécurité sociale dans les mines a été profondément réorganisé en 1946/1947 au travers de plusieurs textes importants dont le décret du 27 novembre 1946, mais aussi les arrêtés des 5 et 12 mars 1947.
Dans le cadre des célébrations du 10ème anniversaire de cette restructuration, le Bureau du Conseil d'administration de la CANSSM décida, lors de sa séance du 5 juin 1957, de faire réaliser un film sur les diverses activités sanitaires et sociales du régime qui traduisent les différentes actions menées au profit de la population minière.
Délégation fut donc donnée au Directeur Générale de la CANSSM pour mener à bien cette mission particulière. Quatre maisons de production furent alors mises en concurrence :
Suite aux discussions déjà menées avec ces maisons de production, la Direction générale demanda au Bureau du Conseil d'administration qui s'était réuni le 17 juillet 1957, de l'autoriser à : choisir le producteur, arrêter les conditions de la réalisation du film, établir des conditions fermes, notamment en ce qui concerne les tournages et les délais, sur lesquelles la société de production qui sera retenue devra s'engager. Lors de cette même séance, un budget fut octroyé à hauteur de 8 millions de francs.
L'offre de la Société « Les Films Roger Leenhardt » retint particulièrement l'attention.
Le Cinéaste Roger Leenhardt est considéré comme le père spirituel de la nouvelle vague. Il est spécialisé dans la production de courts-métrages et de films documentaires. En 1947 il a d'ailleurs reçu un prix au Festival du film et des beaux-arts de Belgique pour son documentaire « Naissance du Cinéma » (1946).
Sa proposition à la CANSSM consiste à élaborer un film destiné principalement aux bénéficiaires du Régime minier afin qu'ils y retrouvent, dans sa généralité, l'expérience vécue de la société de secours minière (SSM) qu'ils ne connaissent chacun que d'une façon fragmentaire.
Par courrier du 23 juillet 1957 la CANSSM lui demande d'élaborer un scénario et de transmettre un projet de contrat. Il est précisé que les prises de vues devront commencer d'ici la fin du mois d'août et que la 1ère projection devra intervenir au plus tard le 13 décembre 1957.
Le 24 juillet, Roger Leenhardt répond à la CANSSM en lui proposant de confier la mise en scène à Jean Leduc. Il établit un planning prévisionnel du déroulement des opérations et transmets un projet de contrat. Le 23 août le contrat est définitivement signé et les travaux commencent.
Avant tout, il convient d'arrêter les sites qui serviront aux divers tournages. Au cours des discussions préalables, le Régime minier a présenté ses multiples implantations et signalé tout particulièrement ses réalisations les plus récentes. Les choix ont donc été les suivants par région :Nord-Pas-de-Calais : le Centre de santé d'Auchel, la Salle de consultation de Carvin, l'Hôpital de Liévin, des Salles de consultation dans les SSM de Dourges et de Lens ;
Afin d'éviter les risques de contagion et de tenir les délais de réalisation du film, il est décidé, en accord avec la direction générale de la CANSSM, que les prises de vues extérieures de Creutzwald et de Freyming seront réalisées sur site, mais que les prises de vues intérieures auront lieu dans des établissements comparables, à Paris.
Dans le cadre des célébrations du 10ème anniversaire de cette restructuration, le Bureau du Conseil d'administration de la CANSSM décida, lors de sa séance du 5 juin 1957, de faire réaliser un film sur les diverses activités sanitaires et sociales du régime qui traduisent les différentes actions menées au profit de la population minière.
Délégation fut donc donnée au Directeur Générale de la CANSSM pour mener à bien cette mission particulière. Quatre maisons de production furent alors mises en concurrence :
- L'agence française d'information cinématographique
- Les films Jacqueline Jacoupy
- La compagnie française de films
- Les films Roger Leenhardt
Suite aux discussions déjà menées avec ces maisons de production, la Direction générale demanda au Bureau du Conseil d'administration qui s'était réuni le 17 juillet 1957, de l'autoriser à : choisir le producteur, arrêter les conditions de la réalisation du film, établir des conditions fermes, notamment en ce qui concerne les tournages et les délais, sur lesquelles la société de production qui sera retenue devra s'engager. Lors de cette même séance, un budget fut octroyé à hauteur de 8 millions de francs.
L'offre de la Société « Les Films Roger Leenhardt » retint particulièrement l'attention.
Le Cinéaste Roger Leenhardt est considéré comme le père spirituel de la nouvelle vague. Il est spécialisé dans la production de courts-métrages et de films documentaires. En 1947 il a d'ailleurs reçu un prix au Festival du film et des beaux-arts de Belgique pour son documentaire « Naissance du Cinéma » (1946).
Sa proposition à la CANSSM consiste à élaborer un film destiné principalement aux bénéficiaires du Régime minier afin qu'ils y retrouvent, dans sa généralité, l'expérience vécue de la société de secours minière (SSM) qu'ils ne connaissent chacun que d'une façon fragmentaire.
Par courrier du 23 juillet 1957 la CANSSM lui demande d'élaborer un scénario et de transmettre un projet de contrat. Il est précisé que les prises de vues devront commencer d'ici la fin du mois d'août et que la 1ère projection devra intervenir au plus tard le 13 décembre 1957.
Le 24 juillet, Roger Leenhardt répond à la CANSSM en lui proposant de confier la mise en scène à Jean Leduc. Il établit un planning prévisionnel du déroulement des opérations et transmets un projet de contrat. Le 23 août le contrat est définitivement signé et les travaux commencent.
Avant tout, il convient d'arrêter les sites qui serviront aux divers tournages. Au cours des discussions préalables, le Régime minier a présenté ses multiples implantations et signalé tout particulièrement ses réalisations les plus récentes. Les choix ont donc été les suivants par région :Nord-Pas-de-Calais : le Centre de santé d'Auchel, la Salle de consultation de Carvin, l'Hôpital de Liévin, des Salles de consultation dans les SSM de Dourges et de Lens ;
- Est : l'Hôpital de Freyming, la Maternité de Creutzwald, la Maison de repos de Charleville-sous-Bois
- Centre-Est : le Sanatorium de Velars-sur-Ouche, l'Aérium de Villeneuve
- Centre : le Sanatorium de Durtol
- Sud-Ouest : la Maison sociale de la Roseraie à Ilbaritz, la Maison de repos de Bournazel
- Sud-Est : le Préventorium de Folcheran à Gravières
Afin d'éviter les risques de contagion et de tenir les délais de réalisation du film, il est décidé, en accord avec la direction générale de la CANSSM, que les prises de vues extérieures de Creutzwald et de Freyming seront réalisées sur site, mais que les prises de vues intérieures auront lieu dans des établissements comparables, à Paris.
