Le quartier, très à la mode et très chic, attire aussi nombre d'écrivains, de comédiens, de musiciens, de peintres... élite du mouvement romantique parisien.

Plus tard, ce centre de gravité de la vie parisienne se déplacera à Montmartre, puis à Montparnasse.

Reliant le quartier Saint-Georges au quartier de la Chaussée d'Antin, la place de la trinité voit l'édification de bâtiments imposants encadrant les multiples rues qui y convergent, dans le pur style de l'architecture haussmannienne.

Parmi eux, se trouve au numéro 2 de la rue Blanche, un immeuble remarquable par son élégance et sa situation privilégiée, à la pointe des rues Saint-Lazare et de Châteaudun.

Histoire de l'immeuble

En 1865, la Ville de Paris met en vente une parcelle de terrain pour y construire des bâtiments d'habitation.

Le 22 décembre de cette même année, l'acte de vente est signé au profit de Monsieur et Madame Bernardo et Manuela De Mier, citoyens Mexicains résidant à Paris, rue Euler.

La vente est conclue selon diverses servitudes dont une servitude de cour obligatoire (l'immeuble devra comporter nécessairement une cour intérieure) et plusieurs servitudes d'architecture.

Ainsi, l'Acquéreur sera tenu de faire édifier dans les 18 mois qui suivront à compter du jour de la vente, des bâtiments qui suivront toute la façade des terrains acquis sur les voies qui l'entourent et devront être en bordure de ces voies.

Les alignements et nivellements devront être conformes aux prescriptions administratives.

De plus, les constructeurs devront faire établir des trottoirs devant les bâtiments sans pouvoir exiger de primes de la ville. Ceux-ci devront être en dallage ou en granit.

Ils devront également supporter les frais de mise en état de viabilité des chaussées pour leur moitié.

Suite à la construction du bâtiment en 1866 par l'architecte Ch. Forest (qui a réalisé aussi un immeuble au 29 de la rue de Miromesnil dans le 8è arrondissement), les Consorts De Mier passèrent une convention de cour commune valant règlement de voisinage avec le propriétaire mitoyen, le Comte de Bizemont, par acte des 14 et 16 août 1866.




bandeau retour

bouton escalier

bouton fresques

bandeau campagne

bandeau chateau

bandeau cheminee