La CARMI du Centre-Est a été intégrée à la Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines (CANSSM) à compter du 1er septembre 2011 en application du décret n° 2011-1034 du 30 août 2011.
Elle est ainsi devenue une Direction régionale de la Caisse autonome nationale.
Elle couvre une zone territoriale allant de l'Yonne à la Drôme et trouve son siège à Montceau-Les Mines, en Saône-et-Loire.
C'est la loi du 24 juin 1856 qui fit du ancien hameau de Montceau près de Blanzy, une véritable commune sous le nom de Montceau-les-Mines. Il faut dire que l'exploitation du charbon dans cette zone rurale située dans une dépression entre le Massif central et le Morvan, a bouleversé la vie de ses habitants.
L'existence de ce qui était appelé à l'époque la « Oille » (Houille) dans cette région était néanmoins connue dès le début du XVIe siècle.
Des mines de charbon étaient d'ailleurs en production à Saint-Bérain-sur-Dheune à la fin du XVIIIe siècle et plus loin vers le sud, à La Chapelle-sous-Dun, une concession avait été accordée dès 1809.
Mais le fonçage des premiers puits à Blanzy en 1813 et à Montceau en 1820, leur ouvre la porte sur une ère nouvelle qui se dessine, celle de la « Révolution Industrielle » qui marquera tout le XIXe siècle.
Le Blason de la Ville qui arbore résolument pic de mineur, marteau, lampe de mineur ancienne et lampe de mineur de sûreté, est ancré dans cette histoire fondatrice de la commune.
Il en garantira le témoignage pour les siècles à venir.
La Compagnie des mines de Blanzy va être au cœur de la vie locale pendant des décennies, tout comme les CHAGOT, famille parisienne qui décide dès 1818 de mettre en valeur les richesses du sous-sol de cette région.
En 1833, Jules CHAGOT y fonde la 1ère société minière de la région. Son neveu, Léonce CHAGOT, sera le 1er Maire de Montceau-les-Mines en 1856 et jusqu'en 1878.
Le Puits Maugrand à Montceau-les-Mines qui fonctionna de 1826 à 1977
Celle de Montceau-les-Mines est instituée en 1834 (Caisse de secours et d'épargne pour les ouvriers des mines de Blanzy). Comme d'autres, elle est surnommée « La Fraternelle » symbolisant la solidarité des mineurs entre eux, renforcée par leurs conditions de travail particulièrement éprouvantes.
