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Après la seconde guerre mondiale, les progrès de la médecine et des techniques médicales font que les malades convalescents, y compris ceux relevant d'interventions chirurgicales, sont de plus en plus orientés vers des maisons de repos et non plus maintenus en milieu hospitalier.

Ce phénomène est d'ailleurs toujours constaté aujourd'hui avec le développement de la chirurgie ambulatoire qui constitue, en outre, une source d'économies importantes dans l'avenir pour la sécurité sociale.

Le régime minier accompagne naturellement cette évolution et se dote de maisons de repos.

Dès 1947 la CANSSM acquiert auprès de l'Institut d'Assurance Sociale d'Alsace et de Lorraine le château de Charleville-sous-Bois. Modernisé et agrandi de 2008 à 2011, géré dans le cadre d'une SCI, ce site a été progressivement reconverti en établissement de soins de suite et de réadaptation et dispose désormais d'une unité de soins de longue durée.

Le 8 mars 1949, la SSM de Sarre et de Moselle achète une propriété de plus de 4 hectares à Liebfrauenthal sur la commune de Goesdorf. Il s'agit d'une ancienne résidence de chasse transformée en manufacture de tissage puis en hôtel-restaurant. Elle y effectue des travaux et y crée une maison de repos et de convalescence pour y accueillir exclusivement les femmes de mineurs. La réduction de la population minière nécessite toutefois d'envisager la reconversion du site. Ainsi, en 2001 cette maison de convalescence est transformée en établissement hôpitalier. D'importants travaux de restructuration et d'agrandissement sont entrepris en 2005/2006. Une aile supplémentaire est construite à cette occasion.

Toujours en 1949, le 27 mai, la CANSSM acquiert auprès de Charbonnage de France le château de Bournazel dans l'Aveyron qui est déjà utilisé comme maison de convalescence. La CANSSM en confie la gestion par voie de convention, à l'Union Régionale des Sociétés de Secours Minières du Sud-Ouest. Malgré plusieurs campagnes de travaux et de modernisation, les locaux restent inadaptés à une telle activité. Le château est donc mis en vente par la CANSSM. La cession intervient en 2007.

Dans le Sud-Est, la SSM du Gard fait construire en 1955 la maison de repos de la Pomarède, sur la commune des Salles du Gardon, près de La Grand Combe. C'est aujourd'hui un établissement de soins de suite et de réadaptation moderne qui fonctionne en coopération avec le nouvel Etablissement Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) Samdo La Pomarède qui a été construit sur le même site (photo de droite).

De son côté, l’Union régionale du Nord Pas-de-Calais ouvre successivement en 1947 à Mandelieu-La Napoule et en 1958 à Saint-Laurent-Blangy, près d’Arras, des maisons de repos du mineur. Cet établissement réservé à l'origine aux agents actifs et de sexe exclusivement masculin doit très tôt s'ouvrir à une population de retraités puis à des personnes venant d'autres régimes. Ainsi, en 1979, seulement 48% des admissions concernaient des affiliés au régime minier. Il s'agissait alors d'une condition essentielle du maintien de l'équilibre financier de la structure. Mais, malgré cette mesure, le régime fut contraint de s'en séparer par la suite.

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